Départ de la mission spatiale Proxima

Le blog humanités spatiales s’enrichit de deux nouveaux billets

Dus à l’hypnothérapeute Antoine Bioy et à la doctorante Christine Chalut-Natal Morin ainsi qu’à la sociologue Julie Patarin-Jossec, les billets récemment publiés abordent des questions liées à l’expérience de l’impesanteur et à la sociologie des vols habités.
Christine Chalut-Natal Morin et Antoine Bioy, hypnothérapeutes tous deux, conduisent une comparaison entre deux expériences corporelles qui bouleversent la perception sensorielle : celle de l’impesanteur et celle de la naissance. Ils se sont appuyés pour cela sur les données recueillies après le vol d’Antoine Bioy à bord de l’Airbus ZERO-G, dans le cadre du programme de résidences en impesanteur de l’Observatoire de l’Espace. La recherche d’Antoine Bioy porte plus largement sur l’approche des états de conscience modifiée dans un milieu à gravité nulle. Une collaboration avec Christine Chalut-Natal Morin a permis d’orienter son étude vers une possible réactivation, par l’état d’impesanteur, de sensations primaires associées à la vie fœtale et la naissance.
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Julie Patarin-Jossec, sociologue spécialiste des vols habités, s’est pour sa part intéressée aux logiques sociales, culturelles et symboliques qui sont à l’œuvre dans la maîtrise de l’entrainement et du transport spatial des astronautes, notamment à travers la reprise d’une telle activité sur le sol étatsunien. Le monopole qui était détenu par la Russie depuis la fin du programme de la navette américaine, en 2011, conditionnait une certaine géopolitique du voyage spatial autant que son aspect sociologique. Elle engage la réflexion sur un éventuel changement de paradigme.
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