Parution du numéro 2 de la revue de création Arts et Espace

À la fois objet de collection et recueil de travaux de création contemporaine, Arts et Espace matérialise et encourage un foisonnement de pratiques artistiques inspirées par l’univers spatial, sans aucune exclusive de médium, de forme ou de parti-pris esthétique. La revue a pour projet, non pas d’enregistrer un paysage instantané de l’art contemporain, mais d’agir comme embrayeur de création en accueillant des expérimentations plastiques qui la rapprochent du livre d’artiste. Chaque exemplaire du tirage limité et numéroté de 1 à 200 de sa seconde livraison est rendu unique par une intervention plastique de Sylvie Bonnot.

Trois artistes, Juliette Green, Gaspard Maîtrepierre et Chloé Silbano, présentent de nouveaux récits plastiques de l’Espace, accompagnés de textes issus d’entretiens ou de rencontres avec Barbara Soyer, Elsa De Smet et Noémie Ségol.
Une enquête de la rédaction d’Arts et Espace sur la question de l’incorporation artistique des archives spatiales chez Raphaël Dallaporta, Johan Decaix, Benoît Géhanne, Éléonore Geissler, Élise Parré et Simon Ripoll-Hurier est à découvrir, preuves à l’appui.

La commissaire et critique d’art Jill Gasparina fait le point sur la notion de vaisseau spatial et sa polysémie dans un essai très documenté et un entretien avec l’artiste Mathis Gasser.
Dix artistes, Julien Berthier, Sylvie Bonnot, Alain Bublex, Raphaël Dallaporta, Bertrand Dezoteux, Renaud Auguste-Dormeuil, Éléonore Geissler, Michel Gouéry, Aurélie Pagès et Stéphane Thidet, se sont ironiquement glissés dans une exposition historique sur l’Espace de 1952. Sur une proposition de Gérard Azoulay, et suivant un protocole bien défini, ils ont manipulé les photographies qui documentent cette exposition, les transformant pour convier le lecteur à une visite spatio-temporelle dépaysante.
La plasticienne Éléonore Geissler propose une couverture troublante et la photographe Sylvie Bonnot transforme chaque exemplaire de ce numéro en objet de collection par une discrète infiltration : une mue, transposition déformée d’une photographie sur un nouveau support, glissée dans une page de la revue, répond au relief photographique qui lui fait face.

Soirée de lancement – 9 février 2024
À l’occasion de cette parution, une soirée de lancement activera certaines rubriques de la revue, en présence des artistes, sous la forme d’un accrochage éphémère, d’un entretien croisé et d’une étrange séance de projection d’images des années 1950. La revue y sera disponible en avant-première.

Centre national d’études spatiales
2, place Maurice-Quentin – 75001 Paris
Vendredi 9 février 2024, de 18h à 20h
entrée libre sur inscription via ode.inscription@gmail.com