Marion Albert,
Diana Alzate, et
Florent Penide ont contribué, pendant une année et avec une nouvelle étude de cas, à la thématique qu’a développée l’Observatoire de l’Espace depuis 2018 autour du rapport des infrastructures spatiales à leur territoire. Leurs recherches se sont concentrées sur le Centre de Lancement de Ballons d’Aire-sur-l’Adour. Les ballons, opérés par un service dédié du CNES, sont considérés comme des véhicules spatiaux, capables d’emporter des instruments scientifiques à 40 km d’altitude, une distance inatteignable par les avions et hors de portée des mesures satellitaires. La mise au point des ballons et l’exploitation du CLBA ont ouvert un nouveau champ d’expériences, conduisant à des découvertes scientifiques, en particulier en climatologie. Les trois étudiants se sont attachés à étudier l’importance du Centre et le rôle qu’il a joué dans les recherches spatiales françaises ainsi que l’impact industriel et sociologique de ce lieu si particulier de l’activité spatiale. L’Observatoire de l’Espace a accompagné ces trois étudiants tout au long de leurs recherches et mis à leur disposition son fonds documentaire. Une visite sur place a également permis une expérience concrète du territoire et de la structure qui s’y déploie et de rencontrer des acteurs du Centre d’Aire-sur-l’Adour. Cette collaboration s’inscrit dans la politique de l’Observatoire de l’Espace de favoriser la recherche pluridisciplinaire.
À l’issue de cette année de recherche, les trois membres du groupe ont rassemblé les résultats de leur étude dans un carnet d’enquête
à consulter
en ligne.