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Le programme de recherche « Habiter l’Espace extraterrestre » achève sa phase d’inventaire

L’inventaire iconographique conduit depuis 2018 sur les habitats spatiaux, réels ou fictionnels, a révélé des objets hétérogènes, classés en grands domaines et réunis par des thématiques transversales. Ces représentations permettent de repenser la notion d’habitat spatial selon un continuum qui reste à élaborer.
Le programme Habiter l’espace extraterrestre, dont les résultats sont attendus pour 2022, aborde les déplacements de la définition de l’habitat, de ses formes et de ses fonctions, générés par l’expérience de la vie hors de la Terre tels qu’ils sont perceptibles à travers les images produites par les programmes spatiaux et leurs circulations, tant au sein du monde spatial que dans les autres domaines de production iconographique que sont l’architecture, les arts plastiques ou le cinéma.

Les recherches menées dans le cadre de l’inventaire des représentations de l’espace habité ont permis de mettre au jour des corpus d’images hétéroclites traversés par des notions communes. En effet, les particularités du milieu spatial et de nos moyens pour y accéder imposent de fortes contraintes à l’architecture et au design des véhicules habités. Il faut se prémunir du milieu spatial par un espace confiné et autonome, une capsule, où le seul moyen d’agrandir l’habitat est d’agréger des modules les uns aux autres. Ces concepts d’isolation, de confinement, d’autonomie, d’agrégation, de capsulaire et de modulaire ont non seulement été largement pensés et testés pour des architectures terrestres mais encore forment un socle de représentations mentales qui traversent l’imagerie, fictionnelle ou non, de la vie extraterrestre.

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