Rapport Booz

Le Grace consacré au Centre spatial de Toulouse poursuit son travail sur le fonds d’archives du CNES

Le plasticien Benoît Géhanne, l’auteur Éric Pessan, et la géographe Isabelle Sourbès-Verger, membres du Groupe de recherches artistiques et culturelles sur l’Espace (Grace), mènent depuis le mois de septembre de 2020 un travail sur l’installation du Centre spatial de Toulouse et produisent un premier cahier de recherche.
À partir des corpus d’archives constitués par les équipes de l’Observatoire de l’Espace, Benoît Géhanne, Éric Pessan et Isabelle Sourbès-Verger étudient le transfert des activités spatiales du centre de Brétigny-sur-Orge, situé en Île-de-France, vers la région toulousaine dans les années 1960-1970. Ils se sont notamment intéressés au déploiement de ces activités via un réseau d’infrastructures et d’acteurs spatiaux qui relie le site de Toulouse, centre des opérations, à d’autres territoires plus ou moins éloignés tels que la région parisienne, la Guyane ou encore les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), dans lesquels les projets spatiaux sont mis en œuvre. L’un des sujets prégnants qui a habité le groupe au cours de ces derniers mois est celui de la réticence du personnel du CNES face au projet de déménagement à Toulouse. Cette question à hauteur d’homme, qui s’inscrit dans un contexte politique marqué par la décentralisation, a fait l’objet de plusieurs protocoles de travail. À travers l’appropriation de documents d’archives méconnus, et en convoquant les outils de la recherche en sciences humaines, de la littérature et des arts plastiques, le groupe développe de nouvelles méthodologies de création et de réflexion, dont un exemple est présenté dans le cahier ci-dessous, consacré à un document au rôle singulier dans le processus de décentralisation.

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