le laboratoire culturel du Centre National d'Études Spatiales
© Myriam Rispens
L’artiste
Stephan
Goldrajch
en résidence
de création
- Publié le 30/03/2024
À partir des rituels qui précèdent les voyages dans l’Espace, Stephan Goldrajch imagine le parcours initiatique d’une créature confrontée à son départ de la Terre.
Stephan Goldrajch travaille sur les rituels et les traditions qui structurent les sociétés. Pour ce projet, il s’intéresse à la spécificité du voyage dans l’Espace en tant que rite qui crée une frontière symbolique entre ceux qui ont fait l’expérience du milieu spatial et ceux qui demeurent sur Terre. Il réalisera un costume au crochet pour incarner une créature qui, en suivant une série de rituels, se prépare à un voyage dans l’Espace. Son travail prend place dans le cadre du programme Archéologie de l’Espace qui qui propose aux artistes de se saisir des archives de l’Espace, du patrimoine spatial ou des objets techniques comme matériaux de création.
L’œuvre de Stephan Goldrajch sera montrée au public à l’automne 2024 à l’occasion d’une exposition produite par l’Observatoire de l’Espace du Cnes et rejoindra ensuite la collection de l’Observatoire de l’Espace, déposée aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse.
Inspiré par les traditions ancestrales, les rites et les techniques utilisées par les artisans, Stephan Goldrajch est fasciné par les interactions humaines et sociales. À l'aide d'un crochet et de différents fils, il puise dans les codes de la vie et de l'apprentissage, la magie, les contes et les légendes ; tous les éléments bien réels, souvent irrationnels, qui font partie du processus d'apprentissage de l'homme, et il les réinvente. L'assemblage de fils colorés offre à l’artiste la possibilité de se déconnecter des stimuli extérieurs et d'entrer dans sa propre bulle. La création au crochet devient alors un rituel à part entière. Il en résulte une collection de talismans qui sont le fruit d'un long processus rituel et méditatif au cours duquel il tisse des fils dans des compositions complexes qui regorgent de couleurs et de textures. Le monde imaginaire dans lequel Stephan Goldrajch nous plonge est peuplé de créatures textiles et de végétation, il est riche en fantaisie, il est joyeux et même régressif, il nous emmène dans un voyage vers le passé et les jeux ou les dessins de notre enfance. Il a notamment exposé son Arbre à palabres au Musée d’Art contemporain d’Athènes en 2022, son travail de création autour de la tapisserie de Bayeux à l’espace culture Le Radar de la ville de Bayeux en 2023 et participait à l’exposition collective Hérétiques au Centre Wallonie Bruxelles de Paris de décembre 2023 à janvier 2024. En 2023, il publiait Onagre, le récit de sa résidence en Pologne. Il est soutenu par la galerie Xippas à Paris et la galerie Baronian à Bruxelles.
L’œuvre de Stephan Goldrajch sera montrée au public à l’automne 2024 à l’occasion d’une exposition produite par l’Observatoire de l’Espace du Cnes et rejoindra ensuite la collection de l’Observatoire de l’Espace, déposée aux Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse.
Inspiré par les traditions ancestrales, les rites et les techniques utilisées par les artisans, Stephan Goldrajch est fasciné par les interactions humaines et sociales. À l'aide d'un crochet et de différents fils, il puise dans les codes de la vie et de l'apprentissage, la magie, les contes et les légendes ; tous les éléments bien réels, souvent irrationnels, qui font partie du processus d'apprentissage de l'homme, et il les réinvente. L'assemblage de fils colorés offre à l’artiste la possibilité de se déconnecter des stimuli extérieurs et d'entrer dans sa propre bulle. La création au crochet devient alors un rituel à part entière. Il en résulte une collection de talismans qui sont le fruit d'un long processus rituel et méditatif au cours duquel il tisse des fils dans des compositions complexes qui regorgent de couleurs et de textures. Le monde imaginaire dans lequel Stephan Goldrajch nous plonge est peuplé de créatures textiles et de végétation, il est riche en fantaisie, il est joyeux et même régressif, il nous emmène dans un voyage vers le passé et les jeux ou les dessins de notre enfance. Il a notamment exposé son Arbre à palabres au Musée d’Art contemporain d’Athènes en 2022, son travail de création autour de la tapisserie de Bayeux à l’espace culture Le Radar de la ville de Bayeux en 2023 et participait à l’exposition collective Hérétiques au Centre Wallonie Bruxelles de Paris de décembre 2023 à janvier 2024. En 2023, il publiait Onagre, le récit de sa résidence en Pologne. Il est soutenu par la galerie Xippas à Paris et la galerie Baronian à Bruxelles.